Un beau soir estival est venu l’orage
Une simple bruine d’abord, une fraicheur des parages
Le ciel se chargeait, l’air ne pouvait plus tenir.
Et, après un éclair, l’on entendis le tonnerre vrombir.
Un torrent s’abbatu, étouffant le goudron
D’une profonde gorgée diluvienne,
Soulevant le sol jusqu’a ce que le pavement ne tienne,
Irriguant les racines d’arbres penchants, tordus.
C’est le lendemain qu’on vit l’étendue des dégats.
Une maison emportée glissait au contrebas;
Et un rayon de soleil me fait songer à cela.